Menu
stage img
  • En profondeur

Deux initiatives populaires contre la cherté des coûts de la santé

10.05.2024

Le 9 juin, le peuple suisse se prononcera sur deux initiatives populaires qui s’attaquent, de manière différente, au problème de la cherté des coûts de la santé: l’initiative d’allégement des primes du PS et l’initiative pour un frein aux coûts du Centre.

1. Plus de subsides de l’État pour les réductions de primes

L’initiative du PS, «Maximum 10 % du revenu pour les primes d’assurance-maladie», exige un plafonnement des primes de sorte que les assurés ne doivent pas consacrer plus de 10 % de leur revenu disponible à leur assurance-maladie, le reste devant être financé par l’État. Le système de réduction des primes existe déjà dans les cantons, mais il est appliqué de façon très diverse, et jugé insuffisant par les initiants. Ceux-ci exigent que la classe moyenne profite elle aussi des réductions de primes, et pas seulement les personnes à bas revenus. Une famille de quatre personnes pourrait ainsi économiser plusieurs centaines de francs par mois.

Pour les partis bourgeois, cette revendication va trop loin. Ils avancent qu’une telle «politique du sparadrap» ne ferait que combattre les symptômes, et non les causes. Mais l’argument majeur des opposants est le coût qu’aurait une telle mesure: près de 4,2 milliards de francs par an. Néanmoins, le Parlement a décidé que les cantons devraient consacrer davantage d’argent aux réductions de primes, bien moins cependant que ce que les initiants demandent. Ce contre-projet indirect sera mis en œuvre si l’initiative est rejetée.

Lien vers l'initiative: primes-abordables.ch

Cartoon Max Spring

2. Économies forcées par un frein aux coûts

Le parti du Centre propose une autre recette avec l’initiative «Pour des primes plus basses. Frein aux coûts dans le système de santé», qui exige que la Confédération et les cantons interviennent lorsque les coûts de la santé augmentent plus que les salaires. Le Centre espère ainsi accroître la pression pour faire baisser les coûts de l’assurance-maladie obligatoire. Les initiants voient par exemple un potentiel d’économies dans le prix des médicaments, toujours élevé en comparaison internationale. Selon eux, il devrait aussi y avoir plus d’incitations pour les traitements ambulatoires, moins onéreux que les hospitalisations.

Les adversaires de l’initiative, et notamment les associations de médecins, mettent en garde contre les «effets secondaires nocifs» d’un tel frein aux coûts, affirmant que celui-ci pourrait déboucher, dans le pire des cas, sur de longues listes d’attente et une «médecine à deux vitesses». Le Conseil fédéral et le Parlement rejettent eux aussi ce projet, trop rigide à leurs yeux, mais ont élaboré un contre-projet indirect, qui prévoit que le gouvernement fixe des objectifs de coûts et de qualité tous les quatre ans, en tenant compte de facteurs comme le vieillissement de la population et les progrès techniques de la médecine. Cela permettrait également de déterminer en toute transparence quels coûts sont justifiés médicalement.

Lien vers l'initiative: le-centre.ch/initiative-pour-un-frein-aux-couts

 

En profondeur: Peurs existentielles croissantes dans un pays riche

Commentaires

×

Prénom, nom, pays/lieu de résidence sont obligatoires

Indiquez un nom valide

Adresse email valide requise!

Entrez une adresse e-mail valide

Commentaire est obligatoire

Vous devez accepter les règles du jeu concenrant les commentaires.

Veuillez accepter les conditions

* Ces champs de saisie sont obligatoires

Commentaires :

  • user
    René Kuster, Deutschland 15.05.2024 à 13:08

    Das Problem mit den Gesundheitskosten ist leicht zu lösen indem die Ärzte weniger Honorare verlangen. Die Krankenkassen sollten die Möglichkeit haben und bestimmen, wie viel ein Arzt verdienen soll. Es genügen doch 200,000 im Jahr. Es ist besser man gibt dem Personal bessere Löhne. Eine Krankenschwester oder Krankenpfleger sollte nicht ausgenützt werden nur weil er bereit ist solche Dienste zu leisten. Würde nichts schaden, wenn die auch 100,000 im Jahr verdienen würden. Dann wäre es auch noch möglich die Pharma Industrie etwas zu bremsen. Es ist doch Unsinn, wenn zur Herstellung eines Produkts 50 Rappen gebraucht werden und dann in der Apotheke 30 Franken kosten. Ich kann nur sagen, wo sind wir ein einig Volk von Brüdern geblieben die Zusammenhalten und einander nicht ausnützen, da müssen die Politiker ihre Kräfte einsetzen. Leider sind die auch zu schwach und denken in erster Linie nur an sich selbst mit Ausnahme von Christoph Blocher.

    Présenter la traduction
top